vendredi 28 mai 2010

L’accouchement à domicile

Accoucher à la maison est sans doute un événement vraiment émouvant pour une famille, l’intimité des murs domestiques rend ce moment encore plus magique, contrairement aux structures hospitalières où il y a un va-et-vient de personnes inconnues et une ambiance froide et aseptique.
La maison a le grand avantage de relaxer la future maman, qui se sentira très protégée par ses proches et elle pourra aussi adopter toutes les positions qu’elle souhaite, en mangeant et buvant tout ce qu’elle désire et en hurlant sans aucun problème.
En plus la maman offrira à son bébé un accueil chaleureux dans son futur nid.

Choisir d’accoucher à domicile est une décision approuvée et critiquée au même temps; en effet elle implique beaucoup de courage et un attentif parcours de préparation du point de vue psychologique et technique.


Avantages


Les avantages de l’accouchement à domicile sont surtout au niveau psychologique, en effet la possibilité de choisir un milieu ami pour l’événement le plus beau de la vie transmettra à la maman force et enthousiasme.

En plus, comme on a déjà anticipé, la maman pourra décider la position à adopter pendant le travail sans que fausses pudeurs ou les remontrances des sages-femmes puissent conditionner son choix.
En plus il y a toute une série d’avantages liés à la possibilité d’exaucer complètement ses exigences qui ne peuvent pas être satisfaites à l’hôpital à cause des règlements. La future maman pourra, par exemple, faire naître le petit en se faisant assister par son compagnon ou mari, mais aussi par ses proches ou une chère amie.
Enfin, le rapport qui se créera entre maman et nouveau-né sera plus fort, en sachant qu’ils seront en strict contact du début sans subir le passage par les mains inconnues des pédiatres, infirmières ou gynécologues.

Quand il n’est pas conseillé

Pour faire face à l’accouchement à domicile sans aucun danger pour la maman et le nouveau-né, il est indispensable la présence de conditions particulières, pour affirmer que l’accouchement ne sera pas à risque.

Découvrons ensemble quand il n’est pas absolument recommandé d’accoucher à la maison:

- possibilité d’accouchement prématuré ou quand la gestation a dépassé la 42ième semaine; dans les deux cas le petit pourrait avoir besoin de soins et d’assistance médicale immédiats
- future maman avec plus de 35 ans ou sujette à particulaires maladies chroniques (problèmes cardiaques, diabète, insuffisance rénale, etc)
- nouveau-né avec problèmes aux organes vitales ou anomalies congénitales relevées pendant les échographies
- nouveau-né avec pression sanguine altérée ou avec anémie
- accouchement de jumeaux
- absence d’un hôpital dans les alentours pour n’importe quelle éventualité

La sage-femme

La sage-femme est fondamentale si on décide d’accoucher à domicile, puisqu’elle assistera la future maman pendant le travail en la guidant pendant les phases les plus délicates de l’accouchement.
C’est pour cette raison qu’il est important d’instaurer tout de suite avec elle un excellent rapport, qui soit basé sur la confiance et le respect mutuel.

Quand la sage-femme aura vérifié qu’il y a les conditions nécessaires pour faire face à un accouchement à domicile, elle devra instruire la future maman pendant la grossesse sur les modalités de naissance du petit, en lui fournissant toutes les indications nécessaires pour que tout se déroule sans problèmes.
Enfin il est très important de souligner que la sage-femme continuera à assister petit et maman aussi dans les jours suivants à l’heureux événement, en lui donnant la certitude d’avoir à disposition en tout moment un expert des thèmes délicates comme l’allaitement ou l’hygiène du petit.

Chères mamans vous avez expérimenté l’accouchement à la maison? Racontez- nous- le!

vendredi 21 mai 2010

Quand l'enfant ne dort pas

L’insomnie d’un bébé est un problème vraiment commun qui ne peut pas être résolu avec un seul remède.
Les bébés sont différents entre eux et donc une solution distincte et personnalisée est bien nécessaire. La tâche des parents est celle de comprendre comment rassurer et rendre serein et autonome leur bébé.

Aujourd’hui un bébé qui s’endort avec difficulté représente pour les parents une véritable torture.
En plus il arrive souvent que certains bébés aient besoin d’un “petit aide” pour s’endormir, comme par exemple la sucette, le biberon, le nounours, une tétée extra pendant la nuit ou le lit des parents.

Comment peuvent les parents aider le petit à s’endormir et donc à éviter des possibles nuits blanches? Voilà des petits conseils !

Quoi faire

- Un massage relaxant pendant les premiers mois est l’idéal.
On peut prendre le bébé dans les bras et s’asseoir ; successivement on appuie une main sous le popotin avec les doigts en direction de la tête du bébé et l’autre soutient la tête avec les doigts en direction des pieds.
Par ce point on approche et on éloigne les mains à rythme lent et on massage la tête du petit très doucement avec des mouvements circulatoires.

- Employer une musique d’ambiance ou laisser une veilleuse allumée.
La musique relaxante ou le son d’un carillon ou la reproduction de sons naturels (comme par exemple le bruit du vent ou des ondes) favorisent le relax. Si le bébé est plus grand on peut mettre dans sa chambre une veilleuse soft pour ne le faire pas sentir trop seul.

- Il est très important d’établir un horaire pour faire endormir le petit et le respecter toujours.
Vous pouvez rester à côté de lui pour un peu de temps, en lui donnant la main ou en le caressant pour le rassurer, sans céder s’il commence à pleurer et sans le faire endormir dans vos bras.

- Se montrer déterminés et avoir beaucoup de patience.
Quand on décide que le bébé ne peut plus dormir dans le lit des parents, il ne faut jamais changer d’idée et ne montrer pas de l’incertitude. En effet, si le bébé s’aperçoit de la fermeté de ses parents et il comprend qu’ils ne céderont pas, après quelques nuits il se convaincra. Pendant la première période on passera des nuits blanches sans aucun doute et par conséquence il est nécessaire d’avoir beaucoup de patience !

Tétine et pouce

La tétine a sans doutes ses avantages, puisque les parents peuvent l’employer pendant des moments stratégiques comme avant de dormir ou quand le bébé pleure. Le pouce est pour lui à portée de main et par conséquence il est plus difficile de le déshabituer (avec des éventuels dommages au palais et aux dents).

La dépendance à la tétine et au pouce est plus ou moins la même, parce qu’on fera sans doute la même fatigue pour chercher à détourner l’attention du petit de tous les deux. Il est très important de comprendre que jusqu’à trois ans il n’y a pas de dépendance psychologique mais seulement physiologique: c’est un instinct naturel pour eux.


Chères maman, votre petit dort sereinement ou il vous oblige à inventer des astuces? Partagez avec nous vos expériences!

vendredi 14 mai 2010

Voyager en avion avec un bébé

Les vacances sont proches et elle représentent pour la famille une agréable occasion pour se réunir et partir ensemble.
Si on décide de voyager en avion avec un bébé, il est normal de se demander si le voyage puisse lui faire mal en lui provoquant des troubles.

Un voyage en avion ne constitue pas une contre-indication pour un bébé puisque l’atmosphère d’une cabine pressurisée est comparable à celle qu’on respire à la montagne à une altitude de 1.700 mètres environ, qu’un bébé sain supporte sans aucun souci.


Gêne aux oreilles


Des études récentes ont démontré que voyager en avion n’est pas dangereux pour les enfants sains de moins d’un an.
Le problème le plus commun que le petit peut avoir est la douleur aux oreilles au moment du décollage et de l’atterrissage, causé par des changements de la pression atmosphérique dans la cabine pendant ces phases du vol. Ils peuvent provoquer la fermeture des trompes d'Eustache: des conduits étroits qui relient la partie arrière du nez à l’oreille, en permettant à l’air de pénétrer dans l’oreille.

Un adulte, en bâillant ou engloutissant la salive, est capable d’ouvrir les tubes et d’équilibrer la pression de l’air; pour ce qui concerne le bébé, par contre, il est suffisant d’administrer lait, eau ou jus de fruits et il est conseillé de le réveiller pendant la phase du décollage et de l’atterrissage, pour lui administrer ces liquides.

Mal d’avion

Nausée, pâleur ou sueur peuvent être déclenchés au moment du décollage et de l’atterrissage ou pendant les trous d’air et les turbulences; c’est pour cette raison qu’il est opportun de choisir les places les plus stables, comme les ailes et l’allée centrale.
En plus, avant de partir, il est conseillé de préparer au bébé un petit repas léger, en évitant des aliments gras ou trop de liquides; en cas de nausée pendant le voyage, il est bien d’éviter d’administrer des liquides (surtout des boissons acides, chaudes ou pétillantes) mais de lui donner des biscuits.

Au-delà de ces petits problèmes il est agréable de voyager avec les bébés, puisqu’ils dorment pour la plupart du temps et ils ne donnent pas de particulières problèmes; si par contre ils restent éveillés, l’idéal est de les entretenir avec des jeux ou des histoires.


Chères mamans, vous avez jamais pris l’avion avec votre enfant? Comment vous vous êtes comportée? Racontez-le nous!

vendredi 7 mai 2010

La rupture de la poche des eaux

Le moment tant attendu est bien arrivé: après neuf mois votre bébé est en train de naître !
Il est possible de comprendre le début du travail par trois facteurs très importants: les contractions qui commencent à se manifester fréquemment et régulièrement, la perte du bouchon muqueux et surtout la rupture des eaux.

Ce dernier événement est le moment de transition pour la maman et pour le bébé, puisque le bébé est en train de passer à une nouvelle réalité dans laquelle il respirera tout seul et il devra apprendre à être physiquement indépendant, alors que la maman est en train de laisser son gros ventre en rétablissant l’équilibre de son corps.


Comment reconnaître la rupture de la poche des eaux?


Pendant les dernières semaines de grossesse il est normal d’avoir des pertes d’urine et des pertes vaginales qui peuvent confondre les idées.

Pour comprendre s’il s’agit de simples pertes ou d’une véritable rupture de la poche des eaux, il faudra faire attention à des simples détails:

- mettre une serviette hygiénique et contrôler la fréquence du change
- si la perte de liquide est abondante probablement il y a eu la rupture des membranes
- observer le liquide amniotique qui a une odeur particulaire et différente d’urine/pertes

Comment il arrive?

Le bébé est complètement enveloppé par des membranes à l’intérieur de l’utérus et quand elles se rompent, en provoquant la fuite de liquide amniotique, on peut affirmer que la rupture de la poche des eaux a eu lieu.
Au moment de l’accouchement, le bébé pousse avec sa tête contre le cou de l’utérus, à cause des contractions, en causant de cette manière la rupture du sac (déjà tendu à cause de l’augmentation de la pression interne au sac même).

Quand le sac se rompt, la quantité des eaux est très abondante. Si la rupture est totale, le flux sera sûrement très intense.
Il est important de préciser que la rupture de la poche des eaux ne comporte jamais aucune douleur ni s’elle arrive spontanément, ni manuellement; en effet les substances qui forment la membrane contenant de l’eau n’ont pas de terminaisons nerveuses.

Quoi faire?

Après la rupture de la poche des eaux il n’est pas toujours nécessaire d’aller à l’hôpital dans l’urgence; en effet si la perte de liquide n’est pas abondante et donc il ne s’agit pas de flux continu, on peut attendre encore deux heures avant d’aller dans la structure choisie pour accoucher; ce délai donnera la possibilité d’avoir la certitude qui sont juste les membranes à s’être rompues et il permettra au travail d’avancer.
Par contre, si le flux est intense il faudra aller tout de suite à l’hôpital.

Entre tous les signaux, c’est la couleur du liquide qui fait décider s’il faut se dépêcher pour aller à l’hôpital ou pas: s’elle est limpide et incolore on pourra procéder tranquillement, si par contre il est verdâtre ou rougeâtre il faudra rejoindre tout de suite la structure (même si la quantité de liquide est insuffisante).
En effet la raison de ce dernier cas peut être le méconium, le premier popotin du bébé, symptôme de possible souffrance fœtale.


Mamans, vous vous souvenez du moment où la poche des eaux s’est rompue? Comment vous avez réagi? Racontez-nous vos histoires!

lundi 3 mai 2010

Mal au dos en grossesse

La grossesse est un moment absolument physiologique dans la vie d’une femme, puisque son organisme subit des véritables changements.
Bien qu’ il n’y ait pas de véritables situations pathologiques pendant la gestation, des problèmes qui peuvent troubler la tranquillité de la future maman peuvent se vérifier pendant les neuf mois.

Un des problèmes le plus commun est sans doute le mal au dos, un symptôme qui commence à se manifester au cinquième mois de vie du fœtus et il s’aggrave à fur et à mesure que la grossesse avance.
Ce mal au dos se manifeste par une douleur sur la partie basse du dos (souvent dans la zone des reins), mais il peut s’étendre aussi aux niveau des jambes et des os du bassin.


Pourquoi il se manifeste?

Le poids du gros ventre fait assumer à la femme une posture légèrement différente et forcée par rapport à celle naturelle; le bassin, en effet, est poussé en avant et par conséquence le dos tend à être tiré an arrière pour tout équilibrer.
Par conséquence des muscles du dos, surtout au niveau des lombes, sont sujets à une contraction pas naturelle et ils s’enflamment.

Ce n’est pas l’unique cause. En effet il faut dire que des hormones, comme l’œstrogène placentaire et la relaxine contribuent à "assouplir" les os et les ligaments, en provoquant une courbure en avant de la colonne vertébrale.

Précautions et remèdes

En sachant que pendant la grossesse le dos sera soumis à un gros effort, il est recommandé à la maman de suivre des petits conseils:

- il est important de ne pas grossir de plus de 10 kg, puisque les kilos en trop causent une pression plus élevée sur la zone abdominale, en obligeant la colonne vertébrale à se voûter

- mettre la gaine élastique à partir du cinquième mois, même si on ne peut pas nier qu’elle est embêtante

- mettre des chaussures à talons plats ou bottiers: les talons hauts, en effet, font glisser le pieds en avant, en obligeant le reste du corps à une posture pas naturelle

- faire de l’activité physique: elle aide à combattre les kilos en trop

- s’asseoir bien droites: préférablement sur une chaise à haut dossier pour donner au dos un soutien

- s’aider par un coussin anatomique: quand on conduit ou on dort un coussin derrière le cou aide sans doute à soutenir le poids de la tète

- dormir sur le côté: préférablement avec une jambe droite et l’autre fléchie pour ne pas alourdir la colonne vertébrale

Il est important de faire ces mouvements pendant la grossesse mais aussi successivement: de cette manière vous éviterez des embêtantes douleurs au dos.


Chères amies, pendant la grossesse vous avez souffert de mal au dos? Comment vous avez fait face à ce problème? Racontez- nous vos expériences!