Les crèches, dans la société d’aujourd’hui, sont devenues de plus en plus une réalité très diffusée.La raison est facile à deviner: en effet beaucoup de mamans, une fois terminé le congé de maternité, sont obligées à rentrer au travail et il n’est pas facile de trouver quelqu’un qui s’occupe de leur bébé, surtout quand il s’agit d’un nouveau-né.
En effet, pas toute le monde à la chance d’avoir les grands-parents qui peuvent aider les nouvelles mamans ou simplement n’ont pas la possibilité économique d’engager un baby-sitter à plein temps.
Si donc les parents décident ensemble de confier la garde des bébés à la crèche, il faut qu’ils soient conscients qui doivent affronter une période très délicate pour le bébé, mais aussi pour leurs mêmes.
Typologies des crèches et mode de garde
Le choix de la crèche idéale qui s’adapte aux exigences des parents et du bébé est sans doute une question très difficile. Confier le bébé n’est pas simple et les modes de garde qui vous sont proposés sont nombreux :
- les crèches collectives: elles sont gérées par la ville, le département ou par des associations privées. Dirigées par une directrice, infirmière - puéricultrice diplômée d’État, elles accueillent vos enfants âgés de deux mois et demi à trois ans suivant des horaires précis. Le tarif est fonction de vos revenus. En général, les inscriptions s’effectuent directement auprès de la crèche dans laquelle vous souhaitez inscrire votre enfant. Dans certaines agglomérations, le manque de place en crèche collective vous oblige à inscrire votre enfant le plus tôt possible parfois même bien avant l’accouchement.
- les crèches familiales: elles regroupent plusieurs assistantes maternelles agréées qui accueillent les enfants à leur domicile mais elles les conduisent régulièrement dans une structure commune où ils participent avec d’autres enfants à des activités d’éveil supervisées par une éducatrice de jeunes enfants.
L'avantage de ce mode d'accueil est de permettre à l'enfant d'évoluer dans un cadre familial tout en participant à des activités de groupe.
Les assistantes maternelles sont encadrées et accompagnées par l'équipe de la crèche (puéricultrice, pédiatre, psychologue, éducatrices...). Elles ont suivi une formation initiale et elles régulièrement bénéficier de formations continues.
Les assistantes maternelles participant à ces structures sont rémunérées par la collectivité locale ou l’organisme privé qui les emploie et non directement par les parents comme les autres assistantes maternelles. La capacité d’accueil d’une crèche familiale peut aller jusqu’à 150 places.
- les crèches parentales: ce sont de mini - crèches pouvant accueillir 16 enfants maximum. Elles sont gérées par une association de parents qui s’occupent des enfants à tour de rôle et qui effectuent l’ensemble des tâches inhérentes au fonctionnement d’une crèche (gestion, organisation des activités, confection des repas…). Chaque parent doit s’engager à être présent une demi-journée par semaine. Les parents sont encadrés par un ou plusieurs spécialistes de la petite enfance, présents en permanence dans l’association.
- les crèches d'entreprise: ce sont idéale pour les salariés. Le développement des crèches d'entreprise entre petit à petit dans le dispositif d'accueil de la petite enfance.. La crèche d'entreprise répond au mode de garde rêvé des parents qui travaillent : en effet la proximité et la sécurité permettent de mieux concilier travail et vie familiale aux parents et elle est implantée sur le lieu de travail des parents, et elle adapte ses horaires à ceux de l’entreprise ou de l’administration concernée
- les jardins d’enfants: ils reçoivent dans la journée les enfants de deux à quatre ans. Le fonctionnement de ces structures est proche de celui des crèches : il accueille environ onze heures par jour.
- les haltes-garderies: ces structures, publiques ou privées, accueillent en priorité les enfants des femmes qui ne travaillent pas (certaines acceptent aussi les bébés des femmes qui travaillent à temps partiel). Aucune halte-garderie n’assure pas de garderie à plein temps (en général pas plus de 5 demi-journées par semaine). On paye à l’heure.
Qu’est ce qu’il faut avant de choisir
Que vous choisissiez une nourrice ou une crèche, il vous faut être irréprochable sur les critères de votre sélection. Pour définir ce qui répond le plus à vos attentes, n’hésitez pas à visiter plusieurs crèches ou à rencontrer plusieurs assistantes maternelles afin de faire votre choix. Proposez une première visite pour vérifier l’espace dont disposent les enfants. Pensez à poser de nombreuses questions sur l’organisation de la journée, les habitudes alimentaires et éducatives. Si vous choisissez de placer votre enfant en crèche, anticipez et inscrivez-vous dès le début de votre grossesse pour vous assurer une place. Prenez le temps de visiter et de vous renseigner sur l’équipe ainsi que sur les habitudes de l’établissement.Vous devez considérer aussi les suivants paramètres :
- le développement, les rythmes et les besoins de l'enfant
- la relation parent enfant autour de l'élaboration du projet éducatif
- les aspects éducatifs, dont l'accès à l'autonomie, la découverte et la socialisation de l'enfant
- le cadre institutionnel de leur travail.
Pour réussir la séparation
La crèche a surtout comme avantage d'offrir des conditions stimulantes pour la socialisation des enfants. La sécurité et l'hygiène sont parfaites. La compétence dans les domaines éducatif et psychologique du personnel qualifié est excellente.
Les inconvénients sont d'ordre infectieux et psychologique
L'impossibilité de faire garder l'enfant lorsqu'il est malade représente l'inconvénient majeur d'autant que dans les crèches, les infections ORL (otites, rhino-pharyngites etc...) sont très fréquentes. Les maladies bénignes et de courte durée entraînent souvent l'éviction de crèche, ce qui implique des arrêts de travail souvent mal acceptés.
Les conséquences psychologiques du placement des enfants en crèche peuvent être évitées par une organisation de vie bien adaptée, un personnel qualifié et préparé à ces problèmes, des jeux et du matériel éducatif. La période la plus difficile pour mettre un enfant à la crèche pour la première fois va de 9 à 18 mois à partir du moment où est apparue "angoisse du 8ième mois" ou la "peur de l'étranger"apparaît.
- Prolongez la période d'adaptation
- Faites connaissance avec la personne qui s'occupera de votre enfant
- Pensez aux objets tranditionnels
- Evitez des absences trop longues
- Expliquez à l'enfant ce qui se passe
- Ne montrez pas votre angoisse
- Ne partez pas sans lui dire au-revoir
- Remplissez le cahier de vie
- Respectez ses nouveaux rythmes
- Ne vous précipitez pas sur lui le soir.
Lors de l'inscription définitive, vous devrez présenter le carnet de santé, une justification de domicile et les feuilles de paie.
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