vendredi 13 mars 2009

Régime et allaitement : une liaison indispensable !


L’allaitement au sein permet le passage des tous les principes nutritifs nécessaires pour une saine et équilibrée croissance du bébé, et aussi des tous les anticorps fondamentaux pour le renforcement des défenses et du système immunitaire.

Au-delà des croyances populaires le lait maternel est en liaison avec le nutriment de la maman : c’est pour ça que l’alimentation doit être saine et équilibrée.

Les besoins en énergie

Il faut se rappeler que une femme qui est en train d’allaiter, inévitablement, demande plus des besoins en énergie proportionnellement à la quantité de lait produit.
La valeur énergétique moyenne du lait humain est de 65-70 Kcal/100 g et donc on peut dire qu’ une maman qui est en train d’allaiter a besoin environ de 500 Kcal en plus par rapport à une femme qui n’est pas en train d’allaiter.

Il n'est pas (toujours) vrai que

  • il y a des aliments que « abîment » le lait, en effet certaines aliments peuvent donner un goût différent au lait, en habituant donc le bébé aux différents saveurs (qui est possible aussi qui va bien aimer !);
  • ils n’existent pas des aliments qui aident la « production du lait », il est simplement la saine alimentation qui fait bien travailler la glande mammaire. Donc ce n’est pas la peine de boire en grande quantité du lait ou de la bière (dans ce cas là il ne faut pas sous-évaluer son contenu alcoolisé, qui peut être dangereux pour la maman et le bébé);
  • si on ne suive pas une discipline rigoureuse au niveau des horaires, on risque de donner des mauvaises habitudes au bébé ou de lui nuire à l’estomac;
  • le bébé n’est pas capable de s’autoréguler;
  • si le bébé ne fait pas l’éructation, ça ne veut pas dire qu’il n’a pas digéré ( l’éructation est seulement le bruit de la fuite d’air dans l’estomac, et il n’y a rien à voir avec la digestion.

De quoi on doit limiter ou interdire l’ingestion ?

  • épices et parfums particulièrement forts comme ail, sardines, ketchup, asperges, oignons, curry, gorgonzola, poivrons, gingembre, et épices piquante: ils peuvent donner un saveur trop fort au lait que peut déranger le bébé en l’éloignant de la maman et en lui limitant l’envie de prendre du lait;
  • certaines types des saucissons, gibier, crustacés et mollusques, œufs ou viande en boite (souvent riche des nitrites, potentiellement dangereux pour les bébés) doivent être évités;
  • haricots, mixé des fruits, levures, produits laitiers ou boissons gazeuses (à éviter parce ce que souvent les boissons gazeuses contient caféine ou autres excitants qui vont nuire au bébé).

Pour éviter des réactions allergiques (surtout s’il y a déjà quelqu’un sensible à ça) il ne faut pas manger :
  • fraises, agrumes, bananes, ananas, framboises, avocat
  • tomates, épinards, fécule de pomme de terre
  • cacahouète, noix, noisettes, amandes
  • fèves, petits pois, pois chiches, lentilles, haricots
  • blanc d’œuf, fromages, yaourt, levure de bière
  • chocolat, saucissons, aliments en boite, cube de bouillon
  • crustacés, fruits de mer, poisson en boite

Alors qu’est-ce qu’on mange ?

Comme nous avons déjà dit, l’allaitement prévoit l’apport de la valeur nutritive dans le régime de la maman donc, sauf les aliments déjà indiqués, il faut manger beaucoup des protéines, des glucides, des fibres et vitamines !

  • lait et produits laitiers seront fondamentaux pour l’apport de calcium, phosphore et vitamine A;
  • poisson, œufs (sauf s’il y a des allergies) et viande aideront dans l’apport des acides gras et aminoacides essentiels, fer, minéraux et vitamines;
  • fruits, légumes et céréales vont compléter l’apport de la valeur nutritive en fibres, vitamines et oligoéléments.

Enfin il est important de boire beaucoup d’eau calcique : il est conseillé de boire au moins deux litres d’eau par jour pendant toute la grossesse et l’allaitement.

Au-delà des petits conseils ci-dessous pendant la grossesse, l’allaitement et la croissance des nos bébés, il faut se rappeler qu’il existent trois choses fondamentales : un contrôle médical constant, sans tomber dans l’anxiété hypocondriaque ; la comparaison avec qui à déjà eu expérience, comme les autres mamans et, enfin, l’instinct maternel infus : il est en vertu de cette liaison spéciale que les mamans vont mieux comprendre les réactions liées à l’alimentation et donc adopter le régime alimentaire correct.

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