mardi 19 mai 2009

Que faire lorsque votre enfant ne mange pas?

Après une année de vie beaucoup d’enfants commencent à refuser les aliments en donnant du souci aux parents qui se dépêchent tout de suite chez le pédiatre ou d’autres spécialistes en questions psychopédagogiques pour se faire aider.

Les mamans se préoccupent quand leurs enfants commencent à refuser la bouillie en transformant le déjeuner et le dîner en véritables batailles, surtout si jusqu’à ce moment-là ils ont mangé sans problèmes, en dépassant le sevrage sans traumatismes et en appréciant les aliments.

Pourquoi votre enfant ne mange pas?

Pendant la première année de vie, chaque enfant triple son poids dès la naissance: il s’agit d’un rythme qui ne se répétera plus pendant le reste de sa vie. C’est normal que pour satisfaire ces besoins en calories, votre bébé mange toujours avec appétit, en refusant rarement la bouillie ou le biberon.
À partir d’un an, la croissance est plus constante et donc ses besoins en calories subissent une grande diminution et en conséquence aussi la quantité des aliments dont votre bébé a besoin diminuent; c’est pour cette raison que le bébé commencera à manger moins et la maman se préoccupera pour sa santé n’étant pas préparée à ce changement.

En plus le refus de la nourriture représente une problématique qui peut aller au delà du simple changement du rythme de croissance du bébé; en effet il peut dépendre aussi de l’âge du bébé, de son caractère ou son état émotif.
L’alimentation de l’enfant est en effet l’expression de l’émotion et des vécus qui caractérisent le rapport parent-fils; cela signifie que souvent la cause de l’inappétence est le désir de la part du bébé de communiquer une malaise à laquelle les adultes doivent répondre adéquatement.

En effet l’alimentation du bébé commence juste après sa naissance avec l’allaitement qui a une valeur particulière: pendant ses premiers mois de vie le nourrisson s’habitue au lait de sa maman qui le serre dans ses bras où il se sent protégé.
Le manque de ce rapport directe peut donner à l’acceptation ou au refus de la bouillie une valeur psychologique importante.
Le moment du repas doit être joyeux et agréable comme la tétée au sein: donc il serait mieux de créer le même climat de confiance et de sérénité en évitant de commettre ces petites erreurs qui à la longue risquent de provoquer une certaine tension chaque fois qu’on se met à table.

Le refus de la nourriture peut dériver aussi de l’adoption de mauvaises attitudes de la part de maman et du papa et donc du risque de transmettre des émotions et d’états d’âme qui peuvent troubler le bébé.
Le moment de la bouillie n’est pas seulement orienté à la nutrition, mais c’est aussi un moment pendant lequel le bébé se nourrit des émotions que ses parents lui transmettent en se créant de cette manière un moment d’échange affectif entre maman et enfant.
La maman se sent rassurée et elle voit confirmé son rôle en voyant son enfant qui mange tout ce qu’elle a préparé avec amour. Par contre on risque de cette manière de donner une valeur excessive au moment du repas. En effet, en sachant que les enfants communiquent à travers les aliments leurs états d’âme, il est est très facile qu’ils refusent les aliments pour manifester leur malaise pour une attitude erronée.
Les bébés perçoivent très bien l’anxiété de la mère, liée au repas ou à d’autres situations quotidiennes et ils peuvent être si troublés et irrités au point de ne pas vouloir se mettre à table pour chercher à éviter cette tension!

La meilleure solution serait que la maman apprenne à reconnaître et à respecter òes refus de son bébé. De plus elle doit distinguer ses besoins des nécessités de son enfant et surtout à comprendre qu’il a des goûts comme tout le monde.

Des conseils pratiques

- préparez des plats naturels, mieux si faits maison, si le temps à disposition et les ingrédients disponibles vous le permettent: une bouillie "maison" est un geste d’amour!
- dans la première période il faut éviter toute contrainte: en effet si votre bébé ne veut pas manger, n’insistez pas, parce que ça signifie qu’il a du mal à accepter les nouveautés. Ce n’est pas absolument nécessaire que le sevrage commence au sixième mois et un retard ne comportera pas des problèmes ou des carences nutritionnelles.
- pendant le sevrage il faut respecter les véritables exigences du bébé, en exauçant ses signals de faim, sa satiété et ses goûts; en effet l’imposition pourrait donner le résultat contraire ou lui donner la conviction qu’il obtiendra votre approbation seulement en mangeant.
- faites asseoir votre bébé dans une position confortable pour qu’il ait les aliments à portée de main
- cherchez à l’habituer à une alimentation variée même s’il ne l’apprecie pas; dans cette tranche d’âge la plupart les enfants sont routiniers et ils veulent manger pour des longues périodes toujours le même plat pour le quitter soudainement, en prétendant le plat qu’ils avaient refusé jusqu’au jour avant
- le moment du repas devrait être un moment important d’union de la famille et donc il est préférable de s’asseoir à la table tous ensemble. Nous vous conseillons de lui proposer aussi votre nourriture, en lui permettant de la manipuler et d’y jouer.

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