jeudi 10 septembre 2009

Le sexe pendant la grossesse: conseils et risques

La grossesse a souvent des conséquences sérieuses sur l’activité sexuelles des futures parents. Les raisons qui poussent les couples à interrompre ou à réduire drastiquement leurs rapports intimes peuvent être plusieurs. Mais souvent l’abstinence est causée par des facteurs exclusivement psychologiques, liés aux convictions étiques et morales. Il peut arriver en effet que les futures parents ne se sent pas à l’aise à faire l’amour pendant la grossesse, en le considérant un acte amoral ou quand même peu approprié à la situation. Pour ce qui concerne la femme, les transformations physiques lui donnent la sensation qu’elle n’est plus charmante en la poussant à refuser l’idée d’avoir des rapports intimes.

Il arrive aussi que les futures mamans et papas décident de ne pas avoir des rapports intimes, parce qu’ils croyaient qu’il y a des contre-indications médicales. À ce propos il faut préciser que le sexe pendant la grossesse n’est pas absolument dangereux pour le fœtus et que si la grossesse procède sans des problèmes particuliers il n’y a aucune complication. Le bébé dans le ventre maternel est bien protégé dans le sac amniotique et il est impossible qu’il puisse être comprimé pendant un normal rapport. Souvent on craint de transmettre des microbes et donc de causer des infections au fœtus. Aussi cette crainte résulte absolument infondée du point de vue médical: le col de l’utérus est isolé par une muqueuse qui empêche l’accès à tout microbe en protégeant 100% le bébé.

Il y a par contre des situations particulières où il est nécessaire, sous indication du médecin, d’interrompre l’activité sexuelle pendant la grossesse. En particulier il ne faut pas avoir des rapports intimes en cas de:

• Menaces d’avortement
• Prédisposition aux accouchements prématurés
• Dilatation sérieuse du col de l’utérus
• Perte du liquide amniotique
• Risque de décollement du placenta
• Présence de plus d’un foetus

Généralement il est bien conseillé d’éviter des rapports sexuels chaque fois qu’on est en présence de complications qui rendent la grossesse à risque. Il faudrait éviter les rapports complets pendant les dernières semaines de la grossesse, puisqu’ils puissent stimuler la naissance prématurée.

Sauf pendant les dernières semaines, en présence d’une grossesse à bas risque le couple peut garder sans problèmes une normale vie sexuelle, pour que cet événement extraordinaire soit vécu en complète sérénité sans le stress déclenché par des privations inutiles. Il faut souligner que l’activité sexuelle subira inévitablement une diminution pendant la période post-accouchement et à ce point il ne vous reste que de patienter. Après l’accouchement naturel ou césarien il est bien conseillé d’interrompre les rapports sexuels pour une période variable d’un à trois mois. Souvent en cas d’accouchement naturel il est nécessaire d’effectuer une petite suture qui empêche la femme d’avoir des rapports pendant la puerpéralité. Pendant cette période l’obstacle est représenté par l’état psychologique de la nouvelle maman qui peut être victime d’états dépressifs plus ou moins sérieux. Il ne faut pas sous-évaluer la fatigue et le stress qu’on vit inévitablement quand un nouveau-né arrive: entre tétées, biberons et changes de couches il arrivera souvent de se réveiller pendant la nuit et à ce point la fatigue pourrait prévaloir sur tout type de désir.

Contrairement à ce qu’on pense il est possible de tomber enceinte pendant la période de l’allaitement. En effet l’allaitement réduit l’activité ovarienne mais il ne l’annule pas grâce aux hauts niveaux de prolactine et donc il peut arriver que après l’accouchement des ovulations périodiques recommencent.




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